Interview de Manu Perez

Cette semaine c’est au tour de Manu Perez de répondre à nos questions. Manu, 15 ans, a eu la chance de se faire repérer lorsqu’il jouait à Saint-Pierre en Bantam. A la suite de quelques tests en métropole il a décidé de s’y installer pour tenter l’aventure.
En août dernier, il a posé ses valises à Caen, où il évolue chez les Drakkars en U16 au poste de gardien de but. Tout comme son collègue Saint-Pierrais, Marco Alvarez, il suit un bac pro en installation des systèmes énergétiques et climatiques.

Manu, tu as eu la chance d’être détecté à St-Pierre l’an dernier, peux-tu nous expliquer comment se déroule un plan de détection ?

12052018-IMG_9844-2En 2017, alors que j’étais en première année Bantam, un cadre technique est venu à Saint-Pierre. Après plusieurs tests, il m’a proposé de me rendre au troisième tour du Plan national de détection (PND) en avril 2018 à Reims où nous avons effectué trois matchs et un test physique sur trois jours.
J’ai eu l’opportunité de faire quelques entrainements chez les Drakkars de Caen.
J’ai ensuite été rappelé au dernier tour du PND, qui se déroulait cette fois sur une semaine, du 20 au 26 août, à Cergy-Pontoise dans la patinoire de l’équipe de France.
Au cours de cette semaine, j’ai participé à trois matchs, subi un test physique et pris part à de nombreux entrainements très intensifs (glace, « hors glace » et spécifiques gardien).
Malheureusement, je n’ai pas été retenu pour le prochain regroupement mais je continue de travailler fort pour espérer intégrer l’équipe nationale dans le futur.
Malgré tout, j’ai reçu de très bons conseils de mes entraîneurs et coéquipiers qui vont, je l’espère, me permettre de perfectionner ma technique.

Raconte nous ton arrivée à Caen ? Je sais que tu loges en internat, peux-tu nous expliquer son fonctionnement ?

L’intégration à l’internat s’est super bien passée.
Il faut savoir que c’est un internat sportif. Il y a entre 30 et 40 chambres entre les garçons et les filles, et nous sommes deux par chambre.
Chaque soir nous avons une heure d’étude jusqu’à 21 h. Nous devons rester dans nos chambres mais nous pouvons également aller dans des salles de travail. Ensuite nous sommes libres jusqu’à 22 h. A 22h30, les lumières sont éteintes et nous devons allez dormir.
Chaque matin le réveil sonne à 6h45, et nous devons partir à 7h20 pour aller déjeuner à la cantine de l’école 100 mètres plus loin.
Nous mangeons à la cantine le matin, le midi et le soir également. Il y a 4 douches pour chaque couloir de 11 chambres. L’ambiance est super, nous nous connaissons à peu près tous et on rigole beaucoup ensemble. Bien sûr, il y a Internet qui permet de garder contact avec nos familles et amis.

Et sur le plan sportif  et scolaire ?

Sur le plan sportif, mon intégration au sein du club s’est également bien passée. Les gars sont vraiment sympas. Il y a une très bonne entente dans l’équipe. IMG_1221
Je me suis également bien intégré à l’école même si cela est assez impressionnant au début.
Je peux aussi compter sur mes amis, Lucas Hacala et Marco Alvarez (coéquipiers de longue date) qui font également partie du club des Drakkars de Caen, respectivement en U17 élite et dans le Pôle espoir de Caen.
Il y a également Emmanuel Alvarez qui joue en D1 et Damien Coste au sein du club.

Comment te situes-tu au par rapport aux coéquipiers de ton équipe ?
As-tu besoin d’en faire un peu plus pour être au niveau ou étais-tu prêt dès ton arrivée?

IMG_1218Mes coéquipiers étaient mieux préparés car à Saint-Pierre, nous n’avons pas autant d’entrainements et la saison est plus courte. Mais je me suis entraîné tout l’été avant de partir et à chaque entrainement je me donne à fond. Je tiens à remercier la Ligue de hockey, les entraîneurs de l’association du hockey mineur et ses dirigeants, Patrick Foliot, ainsi que le Conseil Territorial qui m’a accordé la bourse d’excellence.

Sur le plan scolaire, qu’envisages-tu de faire plus tard?

Après l’école j’espère pouvoir me consacrer au hockey et devenir professionnel. J’envisage également de me spécialiser dans la soudure pour avoir une formation en fin de carrière. C’est important de penser à l’après.

Le poste de gardien de but est un poste assez ingrat dans le sport en général. Est-ce que tu l’as déjà ressenti par le passé? Et comment gères-tu cela?

J’ai souvent eu des remarques à ce sujet. On me disait qu’il fallait être assez fou pour vouloir être gardien de but et aimer se prendre des palets dans le casque… Mais depuis tout petit je sais que c’est cela que je veux faire. Et puis, c’est important un gardien de but dans une équipe et j’accepte ce rôle.

L’utilité du jeu « hors glace » est souvent mal perçue par les plus jeunes.
Faisais-tu partie de ceux qui n’aimaient pas trop le hors glace avant ton arrivée chez les Drakkars?IMG_0986

J’ai toujours apprécié le hors glace. Aujourd’hui, je passe autant de temps à m’entraîner sur la glace qu’en dehors. Pour devenir professionnel, il ne suffit pas d’être bon sur la glace, il faut aussi être un athlète et avoir des capacités physiques supérieures.

Est-ce que le fait de devoir se déplacer régulièrement pour jouer dans d’autres villes  t’oblige à avoir une organisation particulière pour les devoirs et leçons ?

Oui c’est sûr, ça demande un peu d’organisation. Chaque week-end nous partons en déplacement sur la France pour jouer des matchs. Les trajets se font en bus et souvent de nuit ce qui nous permet de dormir. L’ambiance dans le bus est vraiment bonne, surtout après une victoire. Pour les devoirs et leçons, nous avons du temps avant chaque match.

Merci à Manu de nous avoir fait découvrir un peu plus son environnement. Nous lui souhaitons de réussir et d’aller au bout de son rêve à savoir atteindre le plus haut niveau.

 

Frédéric Fouchard

Retour sur le déplacement aux Îles de la Madeleine

Retour sur le déplacement aux Îles de la Madeleine

Voilà déjà deux semaines que deux catégories (Pee Wee, Bantam) de l’association ont eu la chance de s’envoler pour les Îles de la Madeleine afin de démarrer la saison de hockey.
Revenons sur ce déplacement de 4 jours avec le président du Hockey mineur Claudio Detcheverry.

 Quel était le but initial d’organiser ce déplacement aux îles de la Madeleine en début de saison? Et surtout, comment ce projet a pu voir le jour?

L’idée principale du club était d’essayer d’offrir du temps de glace aux jeunes dès le début de saison et cela malgré une ouverture tardive de la patinoire.
Après avoir été contactés par une chorale des Îles de la Madeleine, « Les voix du havre », qui souhaitait venir à Saint-Pierre et Miquelon, nous avons sauté sur l’occasion pour envoyer un groupe de jeunes jouer chez nos amis des îles.bantams

Comment était organisé le séjour sur place ?

Les échanges avec les Îles de la Madeleine ont débuté il y a trois ans maintenant. Autant dire que l’organisation de ce type de séjour est bien rodée.
Sur place les enfants sont hébergés par binômes dans des familles. Cela permet une économie importante pour l’association si l’on compare avec l’hôtel.
Chaque famille d’accueil prend en charge les enfants en dehors des temps collectifs (matchs, entrainements).
La journée du vendredi, comme les jeunes Madelinots avaient école, nous nous sommes tous retrouvés le matin pour des activités collectives avant d’aller manger ensemble.

Sur le volet sportif, chaque groupe a pu disputer 4 matchs et participer à un entraînement, encadré par un entraineur professionnel de Hockey Québec. Ce fut une belle expérience pour les jeunes.

Quels sont les points positifs que vous retirez de ce déplacement ?

Ces échanges sont toujours très profitables pour les jeunes, que ce soit sur le plan sportif ou culturel.
Ils se connaissent tous maintenant et de véritables liens d’amitié se sont créés. Sur la glace les enfants disputent les matchs dans un esprit compétitif mais fraternel.
Même si les résultats des matchs n’étaient pas au rendez-vous pour nos jeunes, ils se sont bien investis et comportés, tant sur la glace qu’à l’extérieur.
Aussi, ce type d’évènement est l’occasion pour les encadrants des deux associations d’apprendre à mieux se connaitre et de renforcer les liens.
D’ailleurs, nous avons tous hâte de les retrouver en février pour le traditionnel tournoi inter’îles devenu un moment fort de la saison.peewee

Et dans les prochains jours ou semaines, à quoi peuvent s’attendre les jeunes de l’association ?

Cette semaine, c’est le démarrage des entrainements hors glace pour les catégories Atome jusqu’à Midget. Les séances seront assurées par M. David Artano qui assurera une partie des entrainements cette saison.
Dès la fin octobre, pendant les vacances de la Toussaint, une quarantaine d’enfants rechausseront les patins pour un camp d’entraînement à Marystown.

Au programme de cette semaine d’entraînement :
– quatre heures de glace par jour,
– des ateliers ludiques basés sur la cohésion de groupe en soirée,
autant d’activités qui contribueront à préparer nos jeunes pour les premiers tournois qui devraient débuter fin novembre.

 

ITV Fred Fouchard
Photos Laetitia Claireaux

Interview de Marco Alvarez

Cette semaine nous allons à la rencontre de Marco Magana Alvarez qui a choisi de quitter son archipel afin de poursuivre son rêve de devenir hockeyeur de haut niveau en métropole. A 15 ans, il s’est installé à Caen où sa saison a démarré avec les Drakkars courant août 2018.
En parallèle, il suit toujours son cursus scolaire au Lycée professionnel Laplace.

Comment s’est fait ce choix de partir en métropole pour poursuivre dans le hockey? Et pourquoi dans cette ville?

Marco1J’avais depuis un an cette envie de poursuivre ma scolarité en France afin de pouvoir intégrer un club de hockey et continuer ma progression, comme mon frère Emmanuel.
Je me suis donc rendu en France en avril afin de passer des tests dans différents clubs.
Mon choix s’est porté sur le Club des Drakkars de Caen, car mon frère y joue également depuis cette année dans l’équipe 1ère en division 1. J’ai eu la chance aussi de participer à un tournoi international à Strasbourg avec les U15.

Comment s’est passée ton arrivée et ton intégration à Caen ?

Le fait de m’installer en appartement avec mon frère, déjà présent en métropole depuis plusieurs années, a facilité mon arrivée. Sur le plan scolaire, mes cours ont débuté le 3 septembre et ça se passe très bien. Sur le plan sportif, c’est pareil, je me suis rapidement mis dans le bain puisque mes entraînements avec les Drakkars ont débuté dès le 16 août avec un camp d’entraînement.marco2
J’ai la chance également de jouer avec deux St-Pierrais : Lucas Hacala, qui en est déjà à sa deuxième année, et Manu Perez, un petit nouveau, comme moi.
C’est sûr que d’arriver dans un club à 15 ans et avoir deux joueurs avec lesquels on a joué pendant 10 ans, c’est rassurant.

Peux-tu nous présenter une semaine type sur le plan scolaire et sportif?

Comme je suis intégré au pôle espoir, j’ai des heures de hockey le matin pendant les cours, 3 fois par semaine, ensuite je vais en cours le reste de la journée, et le soir je m’entraîne 3 à 4 fois par semaine.
Ces entraînements sont, soit des temps de « hors glace » avec un préparateur physique, soit des heures de glace.
Les matchs U17 se jouent principalement le samedi et ont commencé le 5 septembre. Notre championnat se joue en 22 matchs, plus les play-off en fin de saison.

Trouves-tu ce nouveau rythme difficile ou tu t’y habitues facilement?

Le rythme a été soutenu dès mon arrivée avec le camp d’entraînement malgré le fait que je m’étais préparé cet été avec Patrick Foliot, que je remercie au passage, et avec le programme donné par mon club.marco3
Je sais déjà que je vais devoir beaucoup travailler pour évoluer sur différents points (tactique, sur le patinage, donner et recevoir des mises en échec).
Depuis la rentrée scolaire, c’est un encore autre rythme mais il faut s’y habituer. En plus, il faut rajouter les déplacements qui quelques fois sont très longs quand on n’a pas l’habitude.
(Montpellier est à plus de 800 kilomètres par exemple).

 

Sur le plan scolaire, qu’envisages-tu de faire plus tard? Souhaites-tu te consacrer uniquement au hockey?

Sur le plan scolaire, je viens d’entrer en 2nde TISEC (Technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques). Il est un peu tôt pour savoir ce que je vais faire ensuite, mais c’est sûr que j’aimerais pouvoir continuer à jouer au hockey au niveau le plus élevé possible.

Si tu avais un souvenir à garder de ton passage au hockey mineur?

Ne garder qu’un seul souvenir est très difficile puisque j’ai eu la chance de ramener trois coupes de Terre-Neuve à St-Pierre. Je choisirai donc la dernière en série B en Bantam lors de la saison 2016-2017 à Gander.

As-tu un message spécial à passer à tes amis, familles ?

Oui bien sûr, je profite pour passer le bonjour à mes amis et à ma famille et je les embrasse très fort.

Merci Marco d’avoir accepté le jeu des questions réponses.
Bonne saison et bonne année scolaire. Nous te souhaitons beaucoup de réussite.

Frédéric Fouchard

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Votre enfant débute la saison en novice?
Vous vous posez des questions sur l’équipement?
Pas de soucis, ce document est pour vous.
Une mine d’information permettant d’entamer la saison sans tracas.

A noter que la catégorie novice 1 débute dès 4 ans.

 

Entretien avec Arnaud Disnard

Cette année, l’association du hockey mineur a le plaisir de vous présenter son nouvel entraineur.

De retour dans l’archipel avec sa famille, Arnaud Disnard a de belles ambitions pour le club où il a donné ses premiers coups de patin.
C’est à l’âge de 18 ans qu’il quitte Saint-Pierre pour poursuivre ses études en métropole.
D’abord à Anglet puis ensuite à la Roche-sur-Yon, il obtient un BTS en études et économie de la construction. Cela lui permet d’entrer dans la vie active à Metz où il travaille pendant dix ans dans un bureau d’études techniques et de maîtrise d’œuvre dans le secteur du bâtiment.
En parallèle de son activité professionnelle, Arnaud Disnard a une passion qui l’anime : le hockey sur glace.
A 35 ans, une nouvelle aventure démarre pour lui ainsi que pour le club du hockey mineur de Saint-Pierre et Miquelon.
Pour nous il a accepté de se prêter au jeu des questions réponses.

Arnaud, sur le plan sportif, quel est ton parcours dans le hockey ? Quelles sont les sections que tu as pu encadrer ?

J’ai commencé le hockey à l’âge de 4 ans au hockey mineur de Saint-Pierre, où j’ai effectué tout mon parcours jusqu’en Midget. J’ai joué aussi pendant deux ans à Anglet en Junior, deux ans à La Roche-sur-Yon en division 2, puis deux ans à Limoges en division 1. Depuis la saison 2006-2007, j’ai évolué à Amnéville en division 1 et 2.
Sur la partie entraineur, j’ai obtenu mon certificat de qualification professionnel (CQP) option hockey sur glace qui fut la première étape de mon plan de formation qui a duré plusieurs saisons.

Arnaud DISNARD (Amneville) Anglet Hormadi 6 - Amneville 1 Championnat de France Division 1 22 Septembre 2012 Patinoire de La Barre Anglet - France
En parallèle, depuis trois ans, j’ai assisté aux formations continues de la FFHG et aux actions de la ligue Grand Est. Cela m’a permis de renforcer mes compétences dans le domaine.
A noter également qu’ à partir de cette année, je me lance dans la formation DEJEPS
(Diplôme d’état Jeunesse, Education Populaire Sportive) mention hockey de la FFHG (Fédération française de hockey sur glace) et dans les différents niveaux de formation de Hockey Canada.

En ce qui concerne l’encadrement des joueurs, j’avais en charge principalement les U-7 (Novices 1 et 2) jusqu’aux U-13 (Pee-Wee) et les Séniors.
Aussi, ponctuellement, j’intervenais en U-15 et U-17 pour assurer les remplacements de l’autre entraineur du club.

Qu’est-ce qui t’a poussé à revenir à Saint-Pierre ?

Avec ma conjointe originaire de métropole, nous avons pensé que revenir vivre dans l’archipel était le meilleur choix pour voir grandir notre fils. C’est aussi pour moi l’occasion de me rapprocher de ma famille et de passer plus de temps ensemble.
Enfin, j’ai un véritable intérêt pour le projet de développement et la formation des jeunes joueurs de hockey de Saint Pierre et pour cette association.

Quel sera ton rôle au sein du club ? Y a-t-il un domaine en particulier sur lequel tu souhaiterais intervenir ?

Mon rôle principal sera de définir le projet sportif du club. En collaboration avec les entraineurs bénévoles, je vais planifier, réaliser et superviser les entrainements de chaque catégorie. Je souhaite améliorer et dynamiser en particulier le programme des catégories Novice et créer une stratégie de recrutement visant les plus jeunes.
Quels  projets souhaiterais-tu porter durant les prochaines années?

IMG_7734_2Beaucoup de projets devront être mis en place au cours des prochaines saisons afin de proposer une structure dans laquelle le développement de chaque joueur et joueuse sera la priorité.

Il est aussi important que la formation de l’archipel soit reconnue en tant que telle sur le plan national comme cela a déjà été le cas.

Enfin, avec la rénovation de la patinoire, on pourra bénéficier d’une infrastructure où il sera possible de proposer une saison sportive plus longue, avec un programme conçu sur le long terme ayant pour objectif de garder les joueurs le plus longtemps possible et de mieux les préparer techniquement, tactiquement, mentalement et physiquement.

Selon toi quelle est la place d’un entraineur au sein d’une association de hockey ?

L’entraineur doit être un modèle positif pour tous les joueurs et joueuses. Il occupe donc une place centrale dans l’association dans laquelle il doit s’impliquer, tant sur la glace _T2A4765qu’en-dehors, pour favoriser le développement des joueurs, fidéliser les licenciés, être disponible et mobiliser tous les acteurs (joueurs, parents, bénévoles et membres du bureau) autour des différentes actions de l’association afin d’assurer la promotion du hockey dans l’archipel.

Comment les méthodes d’enseignement du hockey sur glace ont-elles évolué ?

Le hockey en lui-même a énormément évolué depuis la seconde moitié des années 2000 avec la fin des systèmes défensifs et la volonté de réduire l’accrochage. Depuis, le jeu est devenu plus rapide et davantage axé sur l’offensive. La manière d’enseigner a donc évolué dans ce sens.

Il faut aussi prendre en considération que les enfants d’aujourd’hui ne sont plus les enfants des générations passées. Selon les catégories, l’entrainement par ateliers en petit groupe sur des espaces restreints permet d’accroitre l’activité sur la glace où la quantité de travail et la qualité d’exécution des gestes techniques sont devenues des priorités. On peut donc voir aujourd’hui des joueurs qui sont de plus en plus techniques, agiles, créatifs et athlétiques. Cependant, le côté ludique et le plaisir de jouer doivent toujours être présents à tous les entrainements.

Comment comptes-tu travailler avec les jeunes en attendant le retour sur la glace ?

Nous allons proposer des séances hors glace et de préparation physique, principalement en salle, et axées sur le développement de l’agilité, l’équilibre, la vitesse, la vivacité, la force, etc. Dès l’ouverture de la patinoire, nous disposerons d’un volume d’heures de glace très important qui, au final, permettra de compenser le retard du début de saison. Il faudra donc que les joueurs soient prêts physiquement, et les séances hors glace devraient les y aider.Screenshot-2017-10-7 PROGRAMME ATOMES - 2017-PROGRAMME-HG-2017-18 pdf

Dans le cadre de cette préparation, nous proposerons une partie spécifique hockey centrée sur les passes, les tirs et le maniement qui peuvent également se travailler en dehors de la glace.

D’autres activitéScreenshot-2017-10-7 PROGRAMME ATOMES - 2017-PROGRAMME-HG-2017-18 pdf(1)s sont aussi prévues. Elles permettront d’assurer le côté ludique, mais auront surtout pour objectif de développer des situations de jeu collectif comparables à celles du hockey : situations de marquage/démarquage, prise d’information…

Des séances vidéos et théoriques seront également proposées, ce qui nous permettra de gagner du temps lorsque la glace sera prête.
Les jeunes hockeyeurs s’interrogent parfois sur les bienfaits du hors glace. Quel serait ton message pour les motiver ?

Le travail hors glace te permettra de développer tes qualités athlétiques, ta condition physique et tes habiletés motrices. Il te permettra d’être plus à l’aise, plus mobile, plus solide et plus agile sur tes patins et aussi, d’être moins fatigué sur la glace. Le développement de tes qualités physiques est donc essIMG_7658entiel pour ton développement de joueur de hockey sur le long terme.

Enfin, que dirais-tu aux parents qui hésitent encore à inscrire leur enfant à la pratique du hockey au sein de l’association ?

Notre philosophie consiste à transmettre à votre enfant, lors de chaque séance, les valeurs essentielles du sport : respect des autres (coéquipiers, arbitres, adversaires, entraîneurs, le club, le maillot…), esprit d’équipe, dépassement de soi, plaisir et combativité.

Le plaisir sera également au rendez-vous afin que votre enfant vienne à la patinoire pour en retirer de la satisfaction en compagnie de ses amis. Notre programme d’entrainement lui permettra de jouer, d’évoluer et de progresser séance après séance.

Merci à Arnaud

Interview réalisée par Frédéric Fouchard
Merci également à Francis Larrède pour l’autorisation de diffusion des photos

 

 

Formation théorique

Pendant les vacances les jeunes du hockey mineur ont un planning spécial. Ce planning prévoit des séances d’entrainement regroupant plusieurs catégories mais également des séances de formation théorique.
Ce jeudi 23 février après la pratique sur la glace, l’entraineur Frédéric Leveque avait donné rendez-vous aux atomes et  aux pee-wees à la cafétéria pour une séance de formation au tableau.
Pendant une heure ce fut l’occasion de rappeler quelques notions de base du hockey et d’approfondir quelques sujets.

Week-end Hockey ball à Saint-Pierre

Ce week-end les jeunes du hockey mineur avaient rendez-vous au parc multi sports de Saint-Pierre pour pratiquer le hockey ball. L’occasion pour les jeunes de se remettre doucement à pratiquer. Il ne manque plus que les patins. Encore un peu de patience.

Voici quelques photos:

Déplacement à Miquelon

En attendant la glace, le club multiplie les actions autour de la pratique du hors glace, entraînements en salle et hockey de rue font partie du quotidien de nos jeunes hockeyeurs.

Ce mardi 25 octobre, c’est à Miquelon en compagnie des jeunes de l’île voisine que nous avons décidé de jouer.

A la sortie du bateau, c‘est Gaël qui nous a accueilli, direction la Maison des Loisirs.

Après avoir investi le gymnase les enfants des 2 îles, autour d’activités telles que le hockey balle, le hockey rollers, les ateliers en extérieur et le maniement de rondelles, ont partagé une journée riche en plaisir et en rencontres.

Le repas du midi et le goûter furent de grands moments de convivialité et également l’occasion pour les jeunes de suivre les conseils nutritionnels prodigués par Philippe, l’entraîneur du club.

Une expérience enrichissante tant au niveau sportif qu’humain que l’association ne manquera pas de renouveler.

Les invitations sont lancées, lors des prochaines vacances scolaires les miquelonnais seront accueillis sur la glace de la patinoire.

Un grand merci aux personnels de la Maison des Loisirs, Suzie, Gaël et Ketty qui nous ont assuré un accueil formidable.

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Après le sport, place à la visite de l’usine à poisson, Philippe, le Directeur de la structure nous a accueillis et servis de guide. Un grand merci à lui.

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